J’ai découvert le coaching il y a quelques années par hasard sur YouTube. Je me suis tout de suite intéressée à l’utilisation de la nourriture comme source de réconfort émotionnel immédiat et à l’idée qu’il était possible de modifier ses pensées par rapport à soi, à son corps, à ses propres comportements, face à la nourriture ou non, qu’elles viennent de soi, de la société, de l’environnement familial ou social. J’ai trouvé un soulagement immense dans l’idée que mes émotions étaient causées par mes pensées et non par les autres. Et vice versa.
J’étais à l’époque globalement résignée quant à mon image de moi et mon rapport à mon corps. Depuis l’adolescence, j’avais tenté plusieurs régimes sans jamais réussir à être satisfaite de mon poids, qui était pourtant tout à fait « dans la norme ».
Après deux grossesses et un déménagement compliqué, mon corps ne me plaisait pas et j’avais conscience de manger plus que mes besoins, sans pouvoir y changer quoi que ce soit. Je n’arrivais pas à me défaire du jugement que je portais sur mes comportements face à la nourriture. Et ce, même si ces jugements constants me faisaient souffrir et m’empêchaient de me concentrer sur d’autres aspects plus épanouissants de ma vie.
J’ai suivi la formation de l’école américaine The Life Coach School, de Brooke Castillo. J’ai obtenu ma certification en octobre 2021 et exerce en tant que coach depuis lors.
J’avais même honte de ne pas être capable de m’accepter comme j’étais et de me soucier autant de l’apparence de mon corps. Dans une société où, d’une part, la minceur est considérée comme un symbole de beauté et, de l’autre, il faut être capable de s’accepter comme on est, je me sentais inapte.
J’avais par ailleurs bien compris l’inefficacité – et la toxicité – à long terme des régimes.
Après des années de thérapie qui m’ont énormément apporté, j’avais déjà acquis une bonne connaissance de moi-même et j’étais habituée aux exercices d’introspection.
Concrètement, je ne savais pas comment faire pour me libérer de cette impression que la nourriture exerçait un contrôle sur moi, et non l’inverse. Je blâmais souvent les autres et les circonstances extérieures, sur lesquelles je n’avais aucun pouvoir, pour mon mal-être et n’avais aucune idée du concept d’indépendance émotionnelle. En fait, je ne pensais pas que tout cela pouvait changer.
Les outils du coaching ont complètement changé ma perspective sur le poids, la dépendance émotionnelle à la nourriture et la gestion des émotions. Après avoir pu constater les résultats sur moi-même, non seulement sur mon image de moi et ma confiance en moi, mais aussi dans mes relations et mon quotidien, j’ai eu envie d’aider les autres à les mettre en œuvre et j’ai décidé de me former pour devenir coach.
